ÉMOTIONNEL

RELATIONNEL

ÉQUITHÉRAPIE

Vous accompagner vers un nouvel équilibre

Une thérapie efficace repose sur :

Les bienfaits de la présence du cheval

La médiation équine est définie par le groupe des Actualités Sociales Hebdomadaires (Fondation Adrienne et Pierre Sommer 2020) comme la « mise en relation entre l’homme et le cheval dans le cadre d’un programme social, thérapeutique ou éducatif, dans l‘intérêt de l’un et le respect de l’autre. Elle est reconnue dans le cadre des thérapies non médicamenteuses par la Haute Autorité de Santé mais peut être utilisée pour renforcer certaines prescriptions ou approches paramédicales. Elle peut également être pratiquée avec profit en dehors de cadres strictement thérapeutiques ».

MOTEUR

Plusieurs études scientifiques ont examiné les bienfaits moteurs de l’équithérapie, en particulier pour les patients atteints de paralysie cérébrale, de sclérose en plaques, de maladies neurodégénératives, ou pour les enfants avec des troubles du développement. Les conclusions de ces études ont suggéré que l’interaction entre le cavalier et le cheval, ainsi que la nature rythmique du mouvement du cheval, peuvent jouer un rôle clé dans l’amélioration du contrôle postural, de la fonction motrice, de l’équilibre et de la vitesse de marche. De plus, les patients ont rapporté une réduction de la fatigue et une amélioration de la qualité de vie.

MENTAL

Le contact avec les chevaux durant l’équithérapie a été associé à une augmentation des niveaux d’ocytocine, une hormone liée au bien-être et à la réduction de l’anxiété. Une étude de la chercheuse Patricia Pendry datant de 2014 a observé que les adolescents participant à un programme d’équithérapie montraient des niveaux réduits de cortisol, une hormone du stress, ce qui indique une réduction de l’anxiété chronique.

Le mouvement rythmé du cheval peut également avoir un effet apaisant sur le système nerveux, aidant à réguler les niveaux d’excitation et à réduire les comportements impulsifs. En 2013 Tetreault a démontré que les enfants atteints de TDAH qui participaient à des sessions d’équithérapie avaient des améliorations notables en matière de régulation de leur comportement, avec une réduction de l’impulsivité et de l’agitation.

ÉMOTIONNEL

L’interaction avec les chevaux exige que les participants développent une sensibilité accrue à leurs propres émotions et à celles de l’animal. Lentini et Knox (2009) ont montré que l’équithérapie aide les participants, en particulier ceux ayant des troubles de l’attachement ou des troubles du spectre autistique, à mieux identifier et réguler leurs émotions. Cette interaction favorise le développement de l’empathie, car les chevaux répondent immédiatement aux signaux émotionnels des humains, créant ainsi un environnement d’apprentissage émotionnel.

RELATIONNEL

L’équithérapie facilite le développement des compétences sociales en créant un environnement où les participants doivent interagir non seulement avec le cheval, mais aussi avec les thérapeutes et les autres participants. Les recherches de Ewing en 2007 montrent que les jeunes ayant des troubles de la conduite ou des troubles de l’attachement ont montré une amélioration de leurs compétences sociales, telles que la communication, la coopération et le respect des limites, après avoir participé à un programme d’équithérapie.

En se concentrant sur le développement de la relation avec le cheval, les participants apprennent à mieux gérer leurs comportements dans un cadre social. Hannah Burgon en 2011 a rapporté que les adolescents en difficulté, y compris ceux placés en foyer, montraient une diminution des comportements antisociaux et une meilleure capacité à former des relations positives après avoir suivi des sessions régulières d’équithérapie.

L’eohippus ou cheval de l’aube est le plus ancien ancêtre du cheval. Ce cheval dont on connait les vertus thérapeutiques depuis ses premières traces est toujours aujourd’hui un fidèle partenaire dans l’accompagnement des personnes à besoins spécifiques.